Si vous êtes comme moi, un mordu de golf qui passe ses week-ends à scruter les greens du PGA Tour, vous vous êtes forcément posé cette question : quelle est LA prise de putting qui fait la différence chez les pros ? Pas juste une vague tendance, mais celle qui revient sans cesse chez les meilleurs putters, ceux qui rentrent les birdies décisifs et font vibrer les foules.
Aujourd’hui, je vous emmène dans les coulisses des stats et des techniques, avec des données solides pour éclaircir tout ça. Préparez-vous à découvrir ce qui se cache derrière les putts parfaits des stars du circuit, et peut-être à piquer une idée ou deux pour votre prochain 18 trous !
Pourquoi la prise traditionnelle reste reine sur le PGA Tour ?
Quand on parle de putting, la prise traditionnelle (ou conventional grip) est un peu comme le vieux pote fiable qu’on appelle en cas de coup dur. Parmi les 50 meilleurs putters du PGA Tour en 2024, pas moins de 37, soit 74 %, optent pour cette technique. Pourquoi ? Parce qu’elle reproduit la position naturelle des mains qu’on utilise pour les coups pleins, avec la main dominante en bas et la main faible en haut, pouces alignés sur le manche. Ça donne un sentiment de confort et de contrôle, essentiel pour garder la face du putter square à l’impact.
Mais qui sont ces cracks qui jurent par cette prise ? Des noms comme Jason Day, Zach Johnson ou Viktor Hovland, excusez du peu ! Ces mecs ne rigolent pas avec la régularité, et la prise traditionnelle leur permet de limiter les mouvements parasites des poignets. D’ailleurs, c’est la technique la plus vue sur le circuit, notamment parce qu’elle a fait ses preuves depuis des décennies avec des légendes comme Tiger Woods ou Jack Nicklaus.
Et pour les stats ? Les putters équipés de cette prise dominent souvent les classements de strokes gained putting, un indicateur clé qui mesure l’efficacité sur les greens. Pas de chichi, pas de révolution : juste une méthode éprouvée qui marche, point barre.
La prise « left-hand low » : le challenger qui monte en puissance ?
Bon, si la prise traditionnelle truste le podium, il y a un outsider qui commence à faire du bruit : la prise left-hand low (ou cross-hand). Sur les 50 meilleurs putters analysés, 8 pros, soit 16 %, ont adopté cette technique, où la main gauche (pour les droitiers) passe sous la droite. Pourquoi ce choix ? Parce que ça stabilise le putt en réduisant l’influence de la main dominante, souvent trop « nerveuse » sur les petits putts.
Des exemples concrets ? Xander Schauffele, Wyndham Clark et Brian Harman, rien que des gars qui ont soulevé des trophées majeurs récemment ! Cette prise aide à aligner les épaules plus carrément à l’adresse, ce qui favorise un mouvement pendulaire pur. Idéal pour ceux qui veulent un putter qui reste bas et stable tout au long du coup.
Mais attention, ce n’est pas une solution miracle. Si elle brille sur les putts courts (4-8 pieds), elle peut perdre en efficacité sur les longues distances, où le « feel » de la main droite manque parfois. Pourtant, avec des champions comme Schauffele qui la maîtrisent, elle gagne clairement du terrain.
Le « claw grip » : la prise bizarre qui séduit les pros en quête de stabilité ?
Passons maintenant à une technique qui fait jaser : le claw grip, ou « griffes » en français. Sur le PGA Tour, elle arrive en troisième position, utilisée par 2 des 50 meilleurs putters (4 %). Scottie Scheffler, numéro 1 mondial, en est le porte-étendard depuis qu’il l’a adoptée pour les putts courts. Pourquoi ce choix ? Parce que ça neutralise presque totalement la main dominante, qui tient le putter comme une pince, laissant la main faible guider le coup.
Le claw grip est parfait pour ceux qui ont tendance à fermer la face du putter sans le vouloir. En gros, ça limite les erreurs de direction, un atout énorme sous pression. Mais soyons honnêtes : avec seulement 4 % d’adoption parmi les meilleurs, c’est une niche. Aujourd’hui, des gars comme Russell Henley ou Taylor Pendrith l’utilisent aussi, mais ça reste un pari audacieux.
Côté ressenti, cette prise peut dérouter au début, mais une fois maîtrisée, elle offre une stabilité bluffante. Pas étonnant que Scheffler ait amélioré son putting depuis qu’il l’a testée !
Les prises de putting alternatives : broomstick et armlock, gadgets ou génie ?
Et puis, il y a les techniques moins conventionnelles, comme le broomstick et l’armlock. Parmi les 50 meilleurs putters, 3 (6 %) optent pour le broomstick, un manche long qui monte jusqu’à la poitrine. Adam Scott et Akshay Bhatia en sont fans, et ça se comprend : ce style pendulaire pur force un mouvement d’épaules ultra-consistant, parfait pour les putts techniques.
Mais pourquoi si peu de pros l’adoptent ? Parce qu’il est dur de contrôler la distance avec un putter aussi long. Pourtant, les stats de trois-putt avoidance (évitement des trois putts) sont impressionnantes chez ces utilisateurs, peut-être grâce à leur précision sur les approches courtes.
L’armlock, lui, est encore plus rare, avec des adeptes comme Matt Kuchar ou Bryson DeChambeau. Le manche repose contre l’avant-bras, bloquant les poignets pour un putt ultra-mécanique. Efficace, mais réservé à ceux qui aiment expérimenter.
Bref, les meilleurs putters du PGA Tour nous montrent qu’il n’y a pas de vérité unique, mais une prise qui domine : la traditionnelle. À vous de trouver la vôtre et de faire chanter les greens !
Sources croisées pour cet article :