Avant de vous lancer dans votre prochaine partie de golf, avez-vous déjà pensé à la manière dont les pros tiennent leur club ? La prise (ou grip) est bien plus qu’un détail : elle peut transformer votre swing et booster votre jeu. Aujourd’hui, je vous emmène dans les coulisses du PGA Tour 2024-2025 pour découvrir quelle technique domine : l’interlock, l’overlap ou la baseball. Préparez-vous à des chiffres concrets, des anecdotes croustillantes et des surprises qui pourraient bien vous faire revoir votre propre posture sur le green !
Pourquoi la prise interlock fait-elle autant parler sur le PGA Tour ?
Commençons par l’interlock, cette prise qui verrouille les mains comme un cadenas. Sur le PGA Tour 2024-2025, elle est portée par des légendes comme Tiger Woods et Jack Nicklaus, deux monstres sacrés qui ont prouvé qu’elle peut mener à la victoire. Lors du PGA Championship 2024, plus de 60 % des golfeurs américains dans le champ utilisaient cette technique, un chiffre impressionnant qui montre sa popularité persistante. Pourquoi un tel succès ? Parce qu’elle offre une connexion solide entre les mains, idéale pour les joueurs aux doigts plus courts ou cherchant un contrôle maximal sur leur club.
Mais l’interlock ne fait pas l’unanimité pour autant. Certains golfeurs, comme Kyle Mendoza, ont dû l’abandonner après une blessure au petit doigt qui a bousillé leur sensation de la face du club. Tony Ruggiero, coach renommé, explique que cette prise peut être inconfortable pour ceux qui ont de longs doigts, car le petit doigt s’enroule parfois maladroitement. Alors, si elle brille sur le Tour, elle demande une adaptation précise pour éviter les crispations.
Et puis, il y a ce détail fascinant : Tiger Woods a tellement tapé de balles avec son interlock que son petit doigt droit s’est déformé avec le temps. Une preuve que cette technique marque autant les corps que les palmarès !
L’overlap domine-t-il vraiment le PGA Tour en 2024-2025 ?
Passons à l’overlap, aussi appelé grip Vardon, du nom de Harry Vardon qui l’a popularisé il y a un siècle. En 2024-2025, cette prise reste une référence sur le PGA Tour, utilisée par environ 90 % des pros selon certaines études. Des icônes comme Phil Mickelson, Arnold Palmer ou Ben Hogan ont bâti leur légende avec ce style, plaçant le petit doigt de la main droite entre l’index et le majeur de la main gauche. Sur le terrain, à Augusta ou lors du PGA Championship, elle séduit encore massivement.
Pourquoi un tel règne ? L’overlap offre un équilibre parfait entre liberté des poignets et contrôle, essentiel pour envoyer des drives longue distance tout en gardant une précision chirurgicale sur le fairway. Les golfeurs aux mains larges ou aux doigts longs y trouvent leur compte, car elle évite les tensions inutiles, contrairement à un interlock mal ajusté. Tony Ruggiero souligne que cette technique est souvent conseillée aux débutants, ce qui explique son adoption massive chez les pros formés dès le plus jeune âge.
Pourtant, des voix s’élèvent : à Augusta 2024, seuls 33 joueurs sur 89 utilisaient l’overlap, signe que l’interlock grignote du terrain, peut-être sous l’influence de Tiger. Mais ne vous y trompez pas : sur l’ensemble du PGA Tour, l’overlap reste la reine incontestée.
La prise baseball a-t-elle encore sa place chez les pros en 2024-2025 ?
Et la baseball, alors ? Cette prise à dix doigts, où chaque main tient le club sans chevauchement, semble reléguée au second plan. Sur le PGA Tour 2024-2025, elle est quasi invisible : au PGA Championship 2024, un seul golfeur, Kyle Mendoza, l’utilisait parmi les 87 Américains présents. Pourquoi ? Parce qu’il a adapté son jeu après une blessure, jouant toute une saison avec un doigt en attelle avant de s’y habituer pour de bon.
La baseball a ses défenseurs : elle maximise la puissance brute, un atout pour les golfeurs cherchant à exploser leurs drives. Mais elle a un gros défaut : sans lien entre les mains, elles risquent de travailler séparément, ce qui peut flinguer la cohérence du swing. Résultat, elle est surtout vue chez les juniors ou les amateurs, rarement chez les pros qui privilégient la stabilité sur les parcours exigeants du Tour.
Cela dit, des exceptions existent. Moe Norman ou Bob Estes ont brillé avec cette technique, prouvant qu’elle peut marcher avec un jeu adapté. Mais en 2024-2025, elle reste l’outsider, loin derrière ses rivales.
Qui utilise quoi sur le PGA Tour : les chiffres qui ne mentent pas !
Alors, qui gagne la bataille des prises en 2024-2025 ? Les données parlent d’elles-mêmes. Lors du PGA Championship 2024, l’interlock dominait chez les Américains (plus de 60 %), mais sur l’ensemble du Tour, l’overlap écrase la concurrence avec près de 90 % d’adoption selon des analyses globales. La baseball, elle, est une rareté, avec des cas isolés comme Mendoza.
Voici un aperçu rapide des tendances :
- Interlock : Favori des joueurs comme Tiger, Rory McIlroy ou Ludvig Aberg, qui y trouvent contrôle et unité.
- Overlap : Choix de la majorité, de Mickelson à Hogan, pour sa polyvalence et sa puissance.
- Baseball : Relique minoritaire, portée par quelques originaux ou des golfeurs aux parcours atypiques.
Ces chiffres viennent des observations sur le terrain, notamment au PGA Championship, et des discussions entre coachs et joueurs relayées par Golf Digest.